Afrique du Sud
En Afrique du Sud, les ânes sont devenus la nouvelle cible des braconniers. Très convoités pour leurs peaux, ces équidés sont au centre d’un trafic bien plus discret que celui de l’ivoire, mais tout aussi juteux, qui fait chaque année des ravages en Afrique.
Aux yeux des contrebandiers, la peau des ânes est devenue une matière première très recherchée, notamment en Chine, pour les besoins de la médecine traditionnelle.
Kabelo Nkoane, responsable de Highveld Horsecare Unit a déclaré qu’“on les a vus les tuer : ils utilisent un marteau, ils tapent sur le front, ou à l’arrière de l’atlas, la colonne vertébrale. C’est comme ça qu’ils les font tomber et ils utilisent alors un couteau pour leur couper la gorge ce qui est inhumain.”
Cette situation résulte surtout de la chute de la population d‘ânes de la Chine, passée de 11 millions de têtes dans les années 1990 à 6 millions en 2013. Mais alors que la légalisation de ce commerce reste une probabilité, les défenseurs des animaux ne cachent pas leur hostilité.
Selon Ikgopeleng Tsietsoane, propriétaire d‘ânes,“la communauté est très en colère. Partout où ça arrive, on appelle la police mais ça ne donne rien. Ils viennent mais l’affaire n’est pas portée devant les tribunaux ; personne n’est arrêté.”
Le Botswana et le Kenya ont déjà franchi le pas et exportent désormais en toute légalité leurs peaux d‘ânes.
Aller à la video
Afrique du Sud : le platine, alternative aux droits de douane américains
01:00
Arrêt sur images du 24 avril 2025
01:00
Arrêt sur images du 22 avril 2025
Aller à la video
USA : l'envoyé sud-africain déjà critiqué pour des propos passés sur Trump
Aller à la video
Afrique du Sud : la justice rouvre l’enquête sur la mort suspecte d’Albert Luthuli
01:00
Arrêt sur images du 14 avril 2025