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Libye : graves violations des droits humains pour le contrôle des sites pétroliers - ONU

Libye : graves violations des droits humains pour le contrôle des sites pétroliers - ONU

Libye

Les combats débutés le 3 mars dans l’Est libyen pour le contrôle des sites pétroliers s’accompagnent de graves violations des droits de l’homme, s’est inquiété ce mardi le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, craignant que ces violations prennent de l’ampleur dans les prochains jours.

Selon l’organisme de l’ONU, de nombreux rapports “crédibles” font état d’exécutions sommaires, de prises d’otages, de détentions arbitraires, d’actes de torture, ainsi que de raids généralisés contre des foyers civils, “en particulier dans les villes d’Ajdabiya, Benghazi, Brega et Beishir”.

Les hostilités ont débuté lorsque les forces de la Brigade de défense de Benghazi (BDB) ont attaqué la zone du croissant pétrolier et l’ont repris à l’Armée nationale libyenne (LNA, acronyme en anglais), autoproclamée par le général Haftar, l’homme qui contrôle l’Est libyen.

Depuis, s’en sont suivi des exactions de part et d’autre, rapporte le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme. Le 3 mars par exemple, deux combattants de la LNA auraient été sommairement exécutés au centre médical de Ras Lanouf, provoquant des raids généralisés de la LNA sur des foyers supposés appartenir à des combattants de la BDB. Plus de 100 hommes dont des gamins de 13 ans et des vieillards de 70 ans.

L’ONU craint à présent que ces combats n’atteignent un nouveau pic de violence alors que ce mardi, le général Haftar a lancé une offensive afin de récupérer deux importants sites pétroliers des mains de la Brigade de défense de Benghazi – le complexe pétrolier de Ras Lanouf — qui comprend surtout un aéroport et un port —, ainsi que le port proche d’Al-Sedra.

Déchirée par des luttes de pouvoir et en proie à une insécurité chronique depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux autorités rivales : le gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement basé dans l’Est du pays et lié au maréchal Haftar.

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