Royaume-Uni
Malgré l’abstention de quelques membres de la majorité conservatrice, la cheffe du gouvernement britannique a obtenu gain de cause grâce au soutien de 274 Lords contre 118. Mais le plus dur reste à faire. La perspective d’une sortie de l’Union européenne commence à peser sur l‘économie du Royaume-Uni. D’autant plus que Bruxelles prévoit une note salée, pouvant atteindre les 60 milliards d’euros, pour solder le divorce.
Ajoutez à cela la cheffe du gouvernement écossais, la nationaliste du SNP Nicola Sturgeon, qui veut un nouveau référendum pour l’indépendance de l‘Écosse, la tâche s’annonce difficile pour la Première ministre britannique Theresa May.
“Le manque de clairvoyance, dont le SNP (Scottish National Party) a fait preuve, est regrettable. L‘Écosse risque encore plus d’incertitude et de division. Mais à l’heure actuelle, il est évident que la majorité de la population écossaise ne veut pas d’un second référendum sur l’indépendance. Au lieu de faire de la politique politicienne, le gouvernement écossais devrait se concentrer sur la gouvernance et servir les intérêts du peuple écossais.”
Theresa May promet une coupure nette avec Bruxelles en sortant du marché unique et pour limiter l’immigration de l’Union, ce qui inquiète ces ressortissants européens qui manifestaient hier à Westminster.
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