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Frankie Fredericks démissionne du CIO

L’ancien athlète namibien Frankie Fredericks a remis sa démission de la présidence de la Commission d‘évaluation des Jeux olympiques de 2024 après que son nom a été cité dans des soupçons de corruption dans l’attribution des JO de Rio 2016.

Il n’aura pas survécu au scandale de corruption qui secoue l’athlétisme mondial depuis près de deux ans. Franckie Fredericks a démissionné mardi de son poste de président de la Commission d‘évaluation des Jeux olympiques de 2024. Il a été remplacé par le Secrétaire général de la Fédération internationale de basketball, le Suisse Patrick Baumann. « Je démissionne de mon poste de président de la Commission d‘évaluation des JO-2024 car il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale… Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition », a-t-il expliqué dans un communiqué.

299.300 dollars reçus le jour de l’attribution des JO de Rio

La démission de l’ancien athlète namibien intervient quelques jours après les révélations du journal Le Monde sur une importante somme d’argent reçue le jour-même de l’attribution des JO de Rio par le Comité international olympique, le 2 octobre 2009 à Copenhague, au Danemark. Le quotidien français parle d’un versement 299.300 dollars à l’ancien champion du monde du 200 m. Fredericks n’a pas nié avoir reçu cet argent, mais s’est défendu de l’avoir perçu de façon douteuse. Selon lui, ce versement n’a rien à voir avec les Jeux olympiques et a été réalisé « conformément à un contrat daté du 11 mars 2007, pour services rendus entre 2007 et 2011 ».

Un fait tout de même troublant, le paiement provient de la société de Papa Massata Diack poursuivi pour des faits de corruption dans le cadre de l’enquête sur le scandale de dopage des athlètes russes. Le fils de l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, est lui-même accusé d’avoir reçu 1 million et demi de dollars de la part d’un homme d’affaires brésilien trois jours avant le vote.