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L'Église catholique de la RDC demande de la "patience"

République démocratique du Congo

Accord de sortie de crise en République démocratique du Congo, l‘Église catholique demande de la patience et refuse de s’immiscer dans les querelles de l’opposition.

Les tensions au sein du Rassemblement de l’opposition congolaise, laissent planer l’incertitude sur l’application de l’accord du 31 décembre avec le pouvoir. Mais, pour la conférence épiscopale de la République démocratique du Congo, médiatrice dans les pourparlers de sortie de crise, pas question de s’immiscer dans ces querelles internes, en réponse aux appels de certains dissidents.

Malgré les retards dans l’application de l’accord et cette crise au sein de la plus grande plate forme de l’opposition, l‘épiscopat congolais a tout de même appelé les parties à la patience pour éviter de saper les efforts consentis pour parvenir à un accord. « Nous ne sommes pas encore à l‘étape de plénière dans les discussions. Il faut encore de la patience », a déclaré à l’AFP l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Appel à l’unité

l‘Église catholique n’est tout de même pas insensible à la crise qui secoue le Rassemblement. Elle a, en effet, ailleurs, exhorté les membres de cette coalition de l’opposition à privilégier l’unité pour faire avancer le dialogue, au point mort depuis le décès de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, le 1er février dernier. « La Cenco recommande vivement à toutes les composantes du Rassemblement de privilégier l’unité. Nous allons analyser les documents qui nous seront transmis, mais nous recommanderons fortement l’unité pour faire avancer les choses », a insisté l’abbé Donatien Nshole.

Les dissidences au sein du Rassemblement sont nées du renouvellement des instances de l’organisation en fin de semaine dernière. Certains contestent notamment le choix de Félix Tshisekedi et de Pierre Lumbu pour diriger la structure, rendant plus difficiles les discussions avec la majorité présidentielle, dans l’impasse depuis la signature de l’accord de cogestion du pouvoir le 31 décembre 2016.

Selon les termes de cet accord, c’est à la fin de cette année que devrait se tenir la présidentielle pour la succession du président Joseph Kabila à la tête du pays. Son maintien au pouvoir à la fin de son mandat en décembre dernier est à l’origine de cette crise qui ne semble sur le point de s’estomper.

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