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RD Congo : le Rassemblement de l'opposition a un nouveau chef

République démocratique du Congo

Réunis en conclave dans la nuit de jeudi à vendredi, la principale coalition de l’opposition, le Rassemblement, vient de renouveler ses instances dirigeantes.

C’est donc Félix Tshisekedi, fils d’Etienne Tshisekedi, l’ancien homme fort du Rassemblement décédé le 1er février, qui présidera aux auspices de la coalition. À ses côtés, Pierre Lumbi – dissident de la Majorité présidentielle depuis septembre 2015 – a été désigné président du comité des sages.

Ce dernier “assumera, dans le cadre de la mise en application de l’accord du 31 décembre, les fonctions du président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA)” qu’occupait M. Tshisekedi avant son décès, a expliqué Delly Sessanga, député de l’opposition.

En effet, l’une des conditions du président Kabila était que l’opposition se trouve un nouveau chef, puis dresse la liste de trois noms Premiers “ministrables” afin de remettre sur les rails les négociations avec la Majorité présidentielle, bloquées par le décès de Tshisekedi puis par des tergiversations entre les deux parties.

Néanmoins, la restructuration du Rassemblement est loin de faire l’unanimité au sein même de la coalition. Trois chefs de petits partis ont notamment quitté la séance, probablement en désaccord avec les nominations. “Certaines ambitions sont offusquées”, a reconnu M. Sessanga.

Un responsable de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti-phare du Rassemblement, dira plus loin que “cette restructuration est la conséquence de la naïveté et du manque d’expérience politique de Félix Tshisekedi”, sans toutefois la remettre en cause.

Félix Tshisekedi est pourtant l’homme qu’avait proposé le Rassemblement pour le poste de Premier ministre qui doit revenir à la coalition en vertu de l’accord de la Saint-Sylvestre signé fin décembre sous l‘égide de l‘Église catholique.

Cet accord avait évité de justesse de graves tensions dont le lit n‘était autre que le maintien au pouvoir de Joseph Kabila, à qui la Constitution interdit de se représenter.

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