Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Le Zimbabwe interdit la chicote contre les enfants

Le Zimbabwe interdit la chicote contre les enfants

Zimbabwe

C’est une décision qui pourrait considérablement modifier les habitudes d‘éducation au Zimbabwe. Peu importe, la Haute Cour de ce pays d’Afrique australe vient d’interdire la chicote que ce soit à la maison ou à l‘école. Une mesure qui doit être confirmée par la Cour constitutionnelle.

La décision est consécutive à la plainte d’un parent d‘élève, Linah Pfungwa. Après avoir constaté des ecchymoses sur le corps de sa fille, elle a déposé une plainte auprès de la justice. Sa fille a en effet été fouettée par un enseignant parce qu’elle a omis de faire signer son livre de lecture, signe qu’elle a fait ses devoirs.

Plus tard, lorsque Linah Pfungwa poste les images de sa fille avec les ecchymoses dans son groupe WhatsApp, elle se rend compte que d’autres élèves ont également subi le même châtiment et la grogne enfle. Face à la Haute Cour de justice, elle fait valoir que les châtiments corporels contre les enfants sont une forme de violence et violent leurs droits constitutionnels.

Elle a été suivie dans sa logique par le juge de cette Cour qui a effectivement qualifié “d’anticonstitutionnels” les châtiments corporels imposés aux enfants.

Qu’on la tolère ou qu’on la voue aux gémonies, la chicote a pendant longtemps occupé une place dans les mœurs de certaines communautés. Mais pour les ONG de défense des droits de l’homme, il est temps que les adultes trouvent d’autres moyens de recadrer les enfants.

Linah Pfungwa, elle, pense avoir trouvé la bonne formule, sans avoir jamais eu à recourir à la chicote.

“Si mon enfant se comporte mal, je le lui montre en lui refusant l’accès à la télévision et en ne lui donnant pas d’argent de poche ou d’autres cadeaux comme des bonbons”, a-t-elle déclaré à la BBC.

Par contre “si elle se comporte bien, je la récompense par des cadeaux ou en lui accordant plus de temps pour regarder la télévision.”

Pour elle, le dialogue est le moyen à privilégier pour l‘éducation de l’enfant.

Voir plus