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L'anniversaire d'Abdelaziz Bouteflika relance le débat sur la santé des chefs d'États africains

Santé

Abdelaziz Bouteflika souffle ses 80 bougies. Jusqu’ici rien d’extraordinaire ou presque pour un président en exercice. Pourtant, cet anniversaire soulève de nombreuses questions sur la santé des chefs d‘État africains.

Car voilà cela fait plusieurs mois déjà que les Algériens n’ont pas vu leur président.

Affaibli par un accident vasculaire cérébral en 2013, Abdelaziz Bouteflika garde de lourdes séquelles : il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant, ne peut plus s’adresser directement à ses concitoyens ni effectuer de voyages officiels à l‘étranger.

Dans ce domaine, les autres pays africains ne sont pas en reste.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a quitté son pays il y a plusieurs semaines pour une visite médicale en Angleterre. Et depuis le 19 janvier dernier, silence radio, les Nigérians n’ont plus de nouvelles de leur président.

Et au Zimbabwe, le président Robert Mugabe, qui vient de célébrer ses 93 ans, âge record pour un chef d‘État en exercice, est actuellement à Singapour pour effectuer un bilan de santé.

En tout cas, les faits ont de quoi susciter des inquiétudes, car plusieurs chefs d‘état sont morts au pouvoir : on se souvient par exemple du président togolais Eyadéma mort en 2005, du Gabonais Omar Bongo Ondimba décédé en 2009, ou encore de Yar’Adua du Nigeria, décédé en 2010.

Certaines constitutions comme celle du Niger prévoient pourtant que les candidats jouissent d’une bonne santé.

Car dans certains pays africains la mort d’un chef d‘État au pouvoir est susceptible d’entraîner une instabilité politique.