Ouagadougou: le Fespaco rend hommage aux pionniers du cinéma africain

Les cinéastes du Fespaco ont rendu hommage aux pionniers du 7e art africain à Ouagadougou. Une statue en l’honneur du réalisateur ivoirien Kramo Lanciné Fadika a également été inaugurée.

Une chaîne humaine en signe de solidarité. Des dizaines d’Africains ! Cinéastes pour la majorité marchant autour du monument des cinéastes, la 25e édition du Fespaco, le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou rend hommage aux pionniers du cinéma africain.

Je pense que le cinéma a un grand rôle pour nous Africains parce que le cinéma et la littérature ont contribué à déformer l’image du nègre à travers le monde. Et c’est par le cinéma que nous pouvons restaurer cette image-là. confie Timité Bassori, réalisateur ivoirien.

Une statue en bronze en l’honneur du réalisateur ivoirien Kramo Lanciné Fadika , pionniers du 7e art africain a été dévoilée. L‘écrivain-réalisateur, auteur du film ‘‘Djéli’ ou griot en Malinké sorti en 1981 a reçu le Grand Prix au 7 e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Un héritage africain estime Cheick Oumar Sissoko, réalisateur malien

L’héritage c’est important et ça nous manque beaucoup aujourd’hui que l’on n’ait pas de référence aux films qui ont déjà été faits pour nous permettre de mieux comprendre les structures de films, l’esthétique du cinéma comme l’ont pensé d’autres et mieux reconstruire l’esthétique du cinéma, déclare-t-il.

Quelque 164 films de tous formats sont en compétition, dont 20 longs-métrages issus de 14 pays, pour la récompense suprême, l‘Étalon d’or de Yennenga et succéder à “Fièvres” du Marocain Hicham Ayouch.

En marge du Fespaco se tiendra la 18e Mica, la bourse de programmes audiovisuels africains et sur l’Afrique. Une centaine de films devraient attirer producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets.