Côte d'Ivoire
Un rapport du ministère italien de l’Intérieur établit les quotas des migrants clandestins qui accèdent chaque jour aux frontières de l’Italie par la mer. Dans ce tableau peu élogieux, la Côte d’Ivoire occupe la première position avec 839 de ses ressortissants qui ont franchi les côtes italiennes en janvier 2017.
Sur les 9448 migrants clandestins qui sont arrivés en Italie entre le 1er janvier et le 15 février 2017, on note par ailleurs 796 issus de la Guinée, 483 du Nigeria, 431 du Sénégal, 359 de la Gambie, 282 du Mali ou encore 257 du Maroc.
Jusque-là, les ressortissants ivoiriens avaient rarement été en tête de liste des candidats à l’immigration clandestine en Europe. Mais il semble que des réseaux de passeurs se développent dans le pays, notamment dans les villes de Daloa et San Pedro, comme le rapporte le site Koaci.com.
La question migratoire est depuis de longs mois l’objet d’attention pour les gouvernements africains et ceux des pays visés, dont l’Italie et l’Allemagne. La chancelière allemande Angela Merkel est notamment attendue en Tunisie le 3 mars pour évoquer ce sujet avec le président Béji Caïd Essebsi. L’Union européenne s’est, de son côté, engagée à financer la formation des gardes-côtes libyens pour bloquer l’accès de l’Italie à partir de la Libye.
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