Libye
S’exprimant mercredi devant la presse à Tunis, l’émissaire onusien pour la Libye Martin Kobler s’est félicité de la récente activité diplomatique déployée par la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte dans cette optique.
Les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont signé lundi une “déclaration” visant à “poursuivre leurs efforts pour atteindre la réconciliation globale en Libye (…) dans le cadre d’un dialogue interlibyen, sous l‘égide de l’ONU”.
“Je crois que cette initiative tunisienne est bonne. Celle consistant à vraiment rallier les positions de l’Algérie et de l’Égypte. Pour nous, l’accord de Skhirat doit être adapté,” a réagi Martin Kobler, l‘émissaire de l’ONU pour la Libye.
La Tunisie, l’Algérie et l’Egypte sont préoccupées par l’insécurité à leurs frontières avec la Libye, devenue un pays de transit à la fois pour des groupes jihadistes, des trafiquants d’armes et de nombreux migrants souhaitant rejoindre l’Europe.
Les trois pays avaient réitéré lundi leur “refus de toute solution militaire ainsi que toute ingérence étrangère” en Libye, plongé dans le chaos depuis la chute en 2011 du dictateur Mouammar Kadhafi.
Le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, est notamment soutenu par la Tunisie et des pays occidentaux. L’Egypte et des pays du Golfe sont plus favorables au gouvernement contrôlant l’Est libyen, qui soutient le maréchal Khalifa Haftar.
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