Cameroun
La tension ne faiblit pas dans les régions anglophones du Cameroun. Bien au contraire, elle gagne du terrain. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la ville de Mutengene située dans la région du sud-ouest et jusque-là épargnée par les remous sociaux, a été le théâtre de violences.
Un jeune charpentier aurait été tué par une patrouille de police lors de manifestations qui ont éclaté dans la ville mercredi, relate la presse locale.
En colère, les jeunes de la localité se sont rendus au commissariat de police pour exiger des réponses. Ils sont accusés d’avoir vandalisé le commissariat, favorisant l‘évasion de quatre détenus. Ces jeunes auraient également incendié des voitures de police dont celle du commissaire.
Peu après, le lycée bilingue de Mutengene a été pris pour cible avec à la clé d’importants dégâts matériaux.
Pour l’heure, le bilan officiel de ces attaques n’a pas été communiqué. Mais l’enquête ouverte par les autorités devrait permettre de situer les responsabilités sur ces violences qui maintiennent la pression en région anglophone.
Depuis quatre mois environ, en effet, cette partie du Cameroun est sous le poids de manifestations. Les militants y réclament entre autres le respect du bilinguisme intégral (français-anglais dans les textes et dispositifs officiels), et les plus radicaux exigent tout simplement un retour au fédéralisme.
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