Nigéria
Bien que le vice-président Yemi Osinbajo jouit de pouvoirs étendus, les Nigérians se rappellent qu’en 2010, le pays a connu une instabilité institutionnelle du fait du décès du président Umaru Yar’Adua.
À l‘époque déjà, le chef de l‘État avait été admis à recevoir des soins dans un hôpital saoudien pendant trois mois. Aussi, les analystes politiques disent ne pas faire foi aux discours rassurants du gouvernement fédéral.
« Je pense que lorsque les spéculations et la rumeur sur son décès et des choses de ce genre ont été propagées, il aurait été plus efficace à ce moment de faire en sorte que le président s’adresse à nous via l’application Skype, par exemple », confie Bolanji Okusaga, un politologue.
La question de la santé du président Buhari et son éventuel remplacement par son vice-président Osinbajo est cruciale au Nigeria, un pays où la rotation du pouvoir se fait traditionnellement entre le Nord et le Sud, selon une règle tacite.
Les Nigérians craignent que Yemi Osinbajo n’ait pas assez de légitimité pour gouverner en cas de malheur.
Les investisseurs et les entreprises opérant au Nigeria s’inquiètent-elles aussi et demandent au vice-président Yemi Osinbajo d’accélérer les réformes pour assainir le climat des affaires.
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