Burundi
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Bujumbura et dans plusieurs villes du pays à l’appel d’organisations proches du pouvoir.
Les organisateurs de ces manifestations rejoignent le gouvernement qui a décidé de ne pas participer aux discussions qui se tiennent depuis jeudi en Tanzanie.
« Nous demandons au gouvernement du Burundi de ne pas accepter ce qui sortira du dialogue qui a invité les ennemis de la démocratie du Burundi et de ne pas accorder l’immunité provisoire demandée par ces ennemis de la démocratie », a lancé Gilbert Bécvaud Njagwa, le président de l’Observatoire national des Élections et des organisations pour le progrès aux manifestants.
Le gouvernement burundais a demandé vendredi aux autorités tanzaniennes d’arrêter les responsables de l’opposition qui participent aux pourparlers de paix. Une demande qui fait écho au discours des participants à la manifestation de Bujumbura tel que celui de Gabriel Bazawitonde, le président du Parti alliance pour la paix, la démocratie et la réconciliation (APDR) : « Nous, les partis qui n’ont pas participé, nous avons dit que les conclusions de ce dialogue ne nous concernent pas, aussi tôt que nous ne serons pas invités. »
En réponse à la demande d’arrestation formulée par le Burundi, les responsables du Cnared, la principale plateforme de l’opposition à Pierre Nkurunziza ont indiqué qu’ils avaient reçu des assurances de la Tanzanie et que leur sécurité a même été renforcée par les autorités tanzaniennes.
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