République démocratique du Congo
Psychose au Nord-Kivu en RDC après l’alerte rouge annonçant une nouvelle incursion des ex-combattants du M23 dans certaines localités de la province.
Le groupe rebelle a fait régner la terreur dans cette partie du nord-est de la RDC proche des frontières rwandaise et ougandaise entre 2012 et 2013.
L’annonce de la nouvelle incursion est un cauchemard pour la population, tant les atrocités du M23 sont encore présentes dans les mémoires.
“ Les M23 m’ont coupé la jambe. Je n’oublierais jamais. C’était en plein jour, le 8 juillet 2012. Voilà pourquoi je ne veux pas les revoir ici. Et personne d’autre ne veut les revoir”, a pesté Jérom Muhindo, une ancienne victime du M23
Pour Kambale Kivali, un ex-otage du groupe rebelle, partir est la solution.
“ Si le M23 revient jusqu’ici, je partirai. Je n’ai pas oublié le mauvais traitement dont j’ai été victime”, a-t-il confié.
Même discours pour Ernestine KAVIRA, veuve d’une victime.
“ Je ne peux pas résister si ces M23 arrivent encore ici. Parce qu’avec eux c’est toujours la guerre”, a-t-elle laché.
Le M23 a été dissout en 2013 après la signature au Kenya d’un accord de paix entre le groupe rebelle et le gouvernement congolais.
Cependant ses ex-combattants réfugiés en ouganda sont souvent pointés du doigt dans certaines attaques au Nord-Kivu;
Dimanche l’ONU s’est inquiétée de la récrudescence de la violence dans la zone et a préconisé d’y déployer des troupes supplémentaires.
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