Burkina Faso
Promouvoir les produits du Burkina Faso au sein même des populations du pays. Telle est la démarche empruntée depuis quelque temps par les autorités burkinabè. A quelques semaines de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, le gouvernement demande à la population de “privilégier le Faso Dan Fani”, un pagne traditionnel du pays.
A en croire le gouvernement, cela relève du “patriotisme”, alors qu‘à la veille de cet événement, des pagnes d’origine asiatique inonde le marché, souvent avec des messages allant à l’encontre des valeurs de la femme.
Avant que ce “mot d’ordre” ne soit donné, le chef de l‘État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré s’est affiché comme un canal de promotion de ce tissu. Lors de ses déplacements à l’extérieur du pays, c’est notamment du Faso Dan Fani qu’il se fait habiller.
Il y a plus d’une semaine, le gouvernement burkinabè avait pris une décision similaire. Il avait du reste appelé les structures étatiques que sont les cantines scolaires et universitaires, les centres de formation professionnelle, les casernes militaires, les centres hospitaliers et les maisons d’arrêts et de correction à “acheter prioritairement” les produits alimentaires locaux.
Une référence faite au riz, au niébé, à la pomme de terre, au haricot vert, à l’oignon, la tomate, le sucre, les huiles alimentaires, le lait et la viande.
Depuis son accession au pouvoir en septembre 2015, le président Roch Marc Christian Kaboré n’a jamais caché son intention de promouvoir la commercialisation et la consommation de produits locaux.
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