Gambie
Le gouvernement d’Adama Barrow envisage de réviser la Constitution du pays. Le ministre gambien de la justice, Aboubacar Tambadou, s’est chargé de cette annonce, tout en affirmant vouloir éliminer les lois restrictives sur les médias.
M. Tambadou – le onzième ministre nommé par le président Barrow – a insité sur le fait que certaines réformes, en occurrence, au niveau de la justice criminelle et des lois sur les médias sont prioritaires.
« Nous entamerons un processus d’examen de la Constitution pour nous assurer de sa pertinence et qu’elle satisfait au but pour lequel les Gambiens l’ont adoptée », a déclaré mardi soir le nouveau ministre de la Justice nommé par Adama Barrow.
La Gambie veut par cette action se donner un nouveau visage. Car sous l’ex-président de Yahya Jammeh, le pays était vivement critiqué pour ses atteintes répétées aux droits humains. Les journalistes étaient régulièrement harcelés et poursuivis pour sédition, diffamation ou diffusion de fausses nouvelles… Des motifs qualifiés de ‘‘fourre-tout’‘ par Amnesty international.
Réfugié au Sénégal à cause du refus de l’ex-président Yayha Jammeh de céder le pourvoir, Adama Barrow a prêté serment le 19 janvier à l’ambassade de Gambie à Dakar. Quelques jours après, la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a lancé une opération pour forcer le départ de Yayha Jammeh. Il a finalement quitté la Gambie le 21 janvier pour un exil en Guinée équatoriale.
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