Ouganda
L’entrée en vigueur d’une nouvelle méthode contraceptive pourrait aider les femmes ougandaises à réduire considérablement les grossesses indésirées.
Les grossesses indésirées, un véritable problème de santé publique en Ouganda. Alors qu’en 2011, une enquête avait établi que plus de quatre naissances sur dix n‘étaient pas désirées, la situation ne semble pas s‘être améliorée depuis. « Les femmes sont confrontées à un certain nombre de défis en ce qui concerne l’accès à la contraception : l’accès, la proximité des services de santé, l’information, la méconnaissance des méthodes et souvent l’opposition de leurs partenaires », regrette Sara Tifft, directrice de programme de santé reproductive à PATH.
Mais, une nouvelle méthode contraceptive change peu à peu la donne. Il s’agit de Sayana press, un dispositif trimestriel injectable, développé par PATH, une organisation mondiale à but non-lucratif, en collaboration avec d’autres partenaires. Sayana press offre aux femmes une protection rapide avec une efficacité plus élevée.
Le produit est déjà testé dans plusieurs pays comme le Burkina Faso, le Niger ou encore le Sénégal. Il peut coûter jusqu‘à un dollar par dose dans les pays les plus pauvres.
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