Côte d'Ivoire
Les fonctionnaires Ivoiriens ont décidé de lever le pied, à propos de leur mouvement de grève qui a commencé il y a maintenant trois semaines. Ce qui constitue le plus long mouvement de grève sous la présidence d’Alassane Ouattara, venu au pouvoir en 2011.
Les fonctionnaires de Côte d’Ivoire ont pris cette décision pour, selon eux, donner une chance aux dernières négociations. Sur six de leurs revendications, cinq ont été satisfaites. La dernière pomme de discorde reste les arriérés de salaire.
La réouverture des salles de classe est l’un des aspects les plus satisfaisants dans le pays. Les élèves ont été contraints de rester à la maison durant les trois semaines qu’a duré le mouvement de grève, auquel se sont joints les enseignants du secteur public.
‘‘SVT, physique, français, histoire et maths… J’ai déjà mis les cahiers dans le sac. Je suis très contente ! ‘’, se réjouit Samira, élève en classe de quatrième à Abidjan, la capitale économique.
Mais Sali, la tante de l’adolescente, ne se veut pas aussi optimiste. ‘‘Trois semaines, c’est beaucoup. Les enfants sont à la maison, ils ne font que jouer. Il y en a une qui doit passer en CP. A l’examen, comment ça va se passer ? Moi en tout cas, j’ai peur pour ma fille’‘, s’inquiète-t-elle.
En effet, il ne faut pas vite crier victoire. Les fonctionnaires ont été on ne peut plus clairs : si dans un mois les négociations entamées avec le gouvernement échouent, ils reprendront de plus belle leur mouvement de grève.
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