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Ses citoyens interdits d'entrer aux États-Unis, le Soudan réagit

Ses citoyens interdits d'entrer aux États-Unis, le Soudan réagit

Soudan

Première réaction africaine après la décision du président américain Donald Trump d’interdir l’accès à son pays à sept pays musulmans – Iran, Irak, Yémen, Soudan, Libye, Somalie, Syrie. Le Soudan, par la voie de son ministère des Affaires étrangères a interpellé les États-Unis.

Khartoum est remonté contre Washington. Ce dimanche, le ministère soudanais des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’Affaires américain pour s’insurger contre une décision du président Trump d’interdire provisoirement aux citoyens de sept pays musulmans, dont le Soudan, d’entrer sur le territoire américain.

Pour le Soudan, cette résolution envoie “un message négatif” alors que le 13 janvier, Washington prenait la décision “historique” de lever des sanctions économiques contre le pays.

Comme de nombreux pays dans le monde depuis la signature de ce décret controversé, le Soudan demande aux États-Unis de réexaminer sa décision, sans pour autant dire les actions qu’il entreprendrait au cas où la mesure serait maintenue.

Pour l’heure, le Soudan est le seul pays africain à avoir réagi officiellement à cette mesure.

La loi de la réciprocité envisagée

Ailleurs dans le monde, le décret anti-immigration de Trump signé vendredi suscite depuis de vives réactions. Et ce d’autant que des dizaines de personnes issues des pays visés restent bloquées dans des aéroports en raison de l’application de la mesure. Les compagnies aériennes refusent en effet, de les faire embarquer.

L’Iran qui a une nouvelle fois dénoncé dimanche une “discrimination”, a annoncé qu’il appliquera une mesure de réciprocité. Le pays a également remis une protestation écrite à l’ambassadeur suisse qui représente les intérêts américains en Iran.

L’Irak pourrait également appliquer la même mesure, sur une proposition de la commission des Affaires étrangères au Parlement.

La loi anti-immigration fait partie des promesses de campagne de Donald Trump qui la justifie par une volonté de protéger son pays du “terrorisme”. Qualifiée de fantaisiste, beaucoup ont cru qu’elle ne serait pas appliquée. Et pourtant…

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