Etats-Unis
Donald Trump veut faire barrage aux terroristes islamistes radicaux. Pour ce faire, le nouveau président américain a suspendu pendant trois mois l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans : Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen.
Il a également gelé pendant quatre mois le programme d’accueil des réfugiés. Cette mesure concerne notamment les Syriens, qui sont plus de 18.000 à être entrés aux Etats-Unis depuis 2011.
Donald Trump durcit la politique immigration et d'accueil de réfugiés https://t.co/9684nmfw6L pic.twitter.com/Pvsd71TlLX
— L'Express (@LEXPRESS) 28 janvier 2017
Dans la banlieue de Los Angeles, des musulmans expriment leur indignation :
“Les familles syriennes viennent aux Etats-Unis à cause des politiques étrangères conduites ailleurs dans le monde. Malheureusement, Trump n’en veut pas. Mais des gens comme lui n’ont jamais connu des temps difficiles, la crise ou la guerre’‘, souligne Sammy, qui est arrivé aux Etats-Unis en tant que réfugié palestinien.
“Je suis pour une sécurité renforcée, pour des processus de vérification qui soient légitimes. Mais je suis contre le profilage racial, contre les préjugés’‘, souligne Ayman, un autre réfugié.
Réactions indignées aussi à New York, où une centaine de personnes ont formé une chaîne humaine devant le bâtiment qui abrite le Département de la Sécurité Intérieure.
Dans le camp démocrate, certains, comme le sénateur Ben Cardin, estiment que les décrets Trump “sapent les valeurs et les traditions de l’Amérique”.
The US has a long history of providing safe harbor for the world’s most vulnerable refugees—all without discriminating based on religion
— Senator Ben Cardin (@SenatorCardin) 28 janvier 2017
Avec AFP
01:58
Zimbabwe : la santé reproductive des femmes menacée par le retour de Trump
Aller à la video
USA : Donald Trump nomme Matt Gaetz procureur général, un choix stratégique
01:00
USA : de retour à Washington, Trump rencontre Biden à la Maison Blanche
00:58
Israël-Liban : l'Égypte espère un cessez-le-feu avant le départ de Biden
Aller à la video
Afrique : peu d'espoirs pour le second mandat de Trump
01:03
USA : Elon Musk à la tête d'un département d'efficacité gouvernementale