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Gambie : Yahya Jammeh accusé d'avoir vidé les caisses de l'Etat

Gambie : Yahya Jammeh accusé d'avoir vidé les caisses de l'Etat

Gambie

Alors même que l’ancien président gambien se trouve en exil en Guinée équatoriale, le clan du nouveau président Adama Barrow l’a accusé dimanche d’avoir retiré au moins 11 millions de dollars des caisses de l’Etat gambien.

C’est le conseiller spécial du nouveau chef de l‘État qui s’est fait le porte-voix de ces allégations au cours d’une conférence de presse à Dakar au Sénégal : “en l’espace de deux semaines seulement, près de 11,4 millions de dollars ont été retirés par l’ancien président, le gouvernement de l’ex-président. C’est beaucoup d’argent, si on considère que nous dépensons environ 200 millions de dalasis (monnaie locale, ndlr) dans le cadre du paiement des salaires de la fonction publique, ainsi de suite. C’est beaucoup d’argent !” a déclaré Mai Ahmad Fatty.

Le porte-parole d’Adama Barrow a par ailleurs ajouté avoir reçu des informations selon lesquelles les caisses de l‘État seraient vides. Et de préciser qu‘à sa prise effective du pouvoir, le nouveau dirigeant ferait le point de la situation.

Dans le même temps, des centaines de Gambiens ont accueilli dans la ferveur dimanche l’entrée à Banjul des troupes de la Cédéao, l’organisation sous-régionale ouest-africaine. Déployés à la demande d’Adama Barrow, ces militaires devraient aider à la restauration de la sécurité en vue du retour du président gambien.

Pour rappel, c’est suite à d’intenses pressions diplomatiques, notamment de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), que l’ex-président gambien Yahya Jammeh a finalement accepté de se retirer, après 22 ans de pouvoir, et s’est envolé de Banjul pour Conakry samedi soir.

Selon des sources officielles guinéennes et la Cédéao, il a ensuite pris un autre avion pour la Guinée équatoriale. Mais les autorités de ce pays restaient silencieuses dimanche soir sur sa présence sur leur sol, alors que le principal parti de l’opposition, la CPDS, a dénoncé la décision d’accueillir “l’ex-dictateur de Gambie”.

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