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Le Mali enregistre 14 morts au sein d'un groupe pro-gouvernemental

Le Mali enregistre 14 morts au sein d'un groupe pro-gouvernemental

Mali

14 personnes, membres d’un groupe armé malien pro-gouvernemental ont été tuées samedi au cours d’une attaque imputée à l’ex-rébellion, trois jours après un attentat suicide perpétré par des djihadistes contre un regroupement de factions rivales qui a fait près de 80 morts.

L’attaque de samedi a eu lieu dans le poste du Gatia, près de Tin-Assako dans la région du nord-ouest à Kidal. L’attaque a été attribuée par le secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almahmoud aux ‘‘éléments de la CMA” (coordination des mouvements de l’Azawad, ex-rébellion à dominante touareg).

Un peu plus tôt dans la journée, de nombreux affrontements se sont produits entre les groupes signataires de l’accord de l’accord de paix au Mali venus rendre hommage aux victimes de l’attentat suicide de mercredi contre un camp de regroupement des formations signataires du dit accord de paix et de l’armée malienne à Gao. L’attaque avait fait 77 morts et 120 blessés, selon un dernier bilan encore provisoire publié jeudi par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).

L’attentat a été revendiquée par le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)

C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un attentat cause un aussi grand nombre de victimes, a déclaré vendredi à Gao le capitaine Chido Dacko, du service social de l’armée malienne, lors d’un hommage aux tués, qui se comptent à la fois dans les rangs de l’ex-rébellion, des groupes pro-Bamako et des militaires maliens. Trois jours de deuil national ont été décrétés par le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, inquiet de la viabilité de l’accord de paix signé en mai-juin 2015 en raison des retards accumulés dans son application, n’exclut pas des sanctions contre les auteurs de violations du cessez-le-feu.

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