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Après les militaires, les gendarmes ivoiriens se mutinent

Côte d'Ivoire

En Côte d’Ivoire, les gendarmes sont eux-aussi sur le qui-vive. Dans la nuit de lundi à mardi, des coups de feu ont été entendus aux alentours du camp commando d’Abobo.

Le Gouverneur du district de Yamoussoukro et les Mutins ont finalement trouvé un accord. Les derniers cités acceptent de faire taire les armes en attendant que les autorités compétentes soient informées de l’affaire.

Dernière mise à jour : 21h45 GMT

Plus d’une semaine après le cri de colère de leurs frères d’armes militaires dont une partie a obtenu gain de cause auprès du gouvernement, les gendarmes réclament à leur tour le même traitement de l‘État. Des gendarmes et des militaires mécontents ont tiré des coups de feu à Abobo, dans la capitale économique Abidjan, de même que dans les villes de Daloa, Man et dans la capitale politique Yamoussoukro. L’objet de cette mutinerie n’a pas encore été évoquée par une voix officielle.

Mais une source contactée au sein de la gendarmerie ivoirienne a confirmé qu’il s’agissait bien d’un mouvement d’humeur. Une réaction motivée par les récentes conclusions de l’accord entre le gouvernement ivoirien et les mutins. Quelque 8 500 mutins ont en effet reçu ce lundi un acompte de 5 millions de francs CFA (7.500 euros) sur un total de 12 millions de francs CFA (18.000 euros) à verser en plusieurs versements d’ici à la fin de l’année.

Ces militaires, des membres de l’ancienne rébellion pour la plupart, avaient entamé une mutinerie il y a plus d’une semaine pour mettre la pression sur le gouvernement et ainsi obtenir gain de cause.

Pour notre source, il s’agit d’une injustice. “Nous sommes une même armée. Pourquoi privilégier une partie et laisser pour compte une autre ? Même certains militaires ne sont pas contents. Imaginez alors les autres corps”, s’est-elle offusquée.

Forte de 22 000 hommes, l’armée ivoirienne a connu un grand réaménagement depuis la fin en 2010 de la rébellion débutée en 2002, avec l’intégration d’anciens rebelles.

Le contexte social en Côte d’Ivoire s‘érode ces derniers jours avec les mouvements de grève déclenchés dans la Fonction publique. En arrêt de cours depuis plus d’une semaine en raison de cette grève, les élèves d‘établissements publics sont allés déloger leurs “camarades” des écoles privées ce lundi.

Photo crédit : ambafrance-ci.org

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