Mali
Ils n‘étaient pas les plus attendus au sommet Afrique-France qui s’est ouvert ce vendredi à Bamako, la capitale malienne. Leur dualité de vision sur la politique occidentale en Afrique les ont souvent éloignés de l‘Élysée et de certains pays occidentaux. Pourtant, les présidents rwandais Paul Kagame et zimbabwéen Robert Mugabe ont confirmé leur présence à cette rencontre.
Le président Robert Mugabe, lui, est à Bamako depuis la soirée de jeudi où il a été accueilli par le Premier ministre Modibo Kéita. Quant à son homologue rwandais, c’est aujourd’hui qu’il rejoint ses pairs. Les deux chefs d‘État qui ont souvent eu des relations houleuses avec la France, du reste Paul Kagamé à propos du génocide rwandais, ont le mérite, si s’en est un, de répondre rarement à l’appel de ce genre de sommet, contrairement aux chefs d‘État de l’Afrique francophone.
Mais ce sommet aux ambitions sécuritaires pour l’Afrique, largement menacée par une horde de groupes djihadistes semble être le prétexte pour taire, ne serait-ce durant 48 heures, les divergences, et évoquer les questions et menaces communes.
Reste que la sempiternelle question du respect des Constitutions sera une fois de plus abordée. De quoi faire probablement grogner certains dirigeants africains. Que vaut un rappel au respect de la loi suprême venant d’un chef d‘État français en passe de faire ses cartons?
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