Côte d'Ivoire
La situation inquiète en Côte d’Ivoire. Après Bouaké, Daloa, Daoukro et Korhogo, le mouvement d’humeur a gagné d’autres villes comme Abidjan samedi matin.
Le mouvement de protestation militaire qui a démarré hier à Bouaké où de nombreux coups de feu ont été encore entendus ce matin s’est étendu dans d’autres villes. Après Bouaké, Daloa, Daoukro et Korhogo, le mouvement d’humeur a ouvert un nouveau front samedi matin à l’ouest du pays, précisément à Man. Les villes de Duekoué et Bouna sont aussi gagnées par cette grogne. Des coups de feu ont aussi été entendus dans un camp militaire sous le nom de “vieux Akouedo” à Abidjan, la capitale commerciale du pays, ont confirmé un résident et un soldat à Reuters.
Hier je voyais uniquement que des 4*4, aujourd'hui des taxis remplis de militaires, des vehicules d'institutions… #Bouaké #CIV
— Coulibaly Moussa (@Musscool) January 7, 2017
Hier des soldats ont lancé une mutinerie et contrôleraient la ville à l’heure actuelle. Les militaires demandent des augmentations de salaire et des logements. Le gouvernement a lancé un appel au calme. Le ministre de la Défense ivoirien a déclaré être en train d‘étudier ces revendications et a promis d’y répondre. Alain Richard Donwhai est attendu à Bouaké ce matin.
Le dernier mouvement de ce genre remonte à novembre 2014. A l’époque c’était déjà Bouaké et ses militaires qui donnèrent le coup d’envoi de manifestations qui allaient s’étendre de Ferkessédougou, à San Pedro en passant par Bondoukou ou Abidjan-Abobo Accouedo.
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