Cameroun
Le malaise persiste toujours dans les régions anglophones du Cameroun.
Une plate-forme des organisations de la société civile appelle les populations anglophones du nord-ouest et du sud ouest du pays à reprendre avec les manifestations pacifiques jusqu‘à ce que les demandes des avocats et des enseignants anglophones soient satisfaites.
La plate-forme appelle à manifester le 9 janvier contre ce qu’elle qualifie de “marginalisation des populations anglophones”.
Les avocats anglophones militaient pour la traduction en anglais des textes et lois utiles pour leur profession comme prévu selon eux par la constitution du pays. L’affectation des professeurs francophones dans les régions anglophones constitue aussi un motif de mécontentent.
Des activistes dans les deux régions anglophones du Cameroun, considérées comme des bastions traditionnels de l’opposition, prônent la partition du pays. Des revendications qui sont à l’origine des violences comme celles enregistrées à Bamenda .
La population anglophone au Cameroun est estimée à 22 millions, soit 20 % de la population du pays.
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