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Burkina Faso : rencontre internationale pour la promotion de la vidéographie citoyenne

Burkina Faso : rencontre internationale pour la promotion de la vidéographie citoyenne

Burkina Faso

Ouagadougou, capitale du Burkina Faso a abrité il y a peu, une rencontre internationale sur la vidéographie citoyenne.

Les participants : des blogueurs, des artistes et des journalistes d’une dizaine de pays d’Afrique ont partagé leurs expériences et réfléchi sur l’ampleur et l’importance de la vidéo dans la défense des droits de l’homme, la diversité, et la consolidation de la démocratie.

“Comment renforce la citoyenneté ? Et donc c’est la responsabilité des artistes, des journalistes, des activistes de faire en sorte que la vidéo serve à quelque chose pour qu’on puisse témoigner sur les violences contre les femmes, qu’on puisse dénoncer la corruption à un endroit ou à un autre, qu’on puisse faire connaitre aux gens leur droit. Et donc c’est un tout petit peu la raison, parce qu’il y a beaucoup d’opportunité dans la vidéo, parce qu’il y a beaucoup de choses qui ont été déjà réalisées. Comment est-ce qu’on partage ces expériences pour faire en sorte que ce combat qui s’engage dans les médias sociaux entre ceux qui veulent défendre les droits de l’homme et ceux qui sont aussi le droit de l’homme”, a déclaré Diana Senghor, directrice de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, et initiatrice de la rencontre.

La liberté d’expression n‘étant pas encore l’apanage de tous dans plusieurs pays africains du fait de la censure des gouvernants, ces acteurs de la société civile et de défense des droits de l’homme se tournent vers les réseaux sociaux, qui échappent parfois au contrôle des autorités, pour s’exprimer.

“La vidéo a considérablement servi à véhiculer des informations, à mobiliser les citoyens et puis à manifester, on va dire, notre sentiment sur la façon dont les choses devraient se faire, dont le nouveau Burkina devrait se construire et c’est Facebook, c’est You tube, c’est les vidéos qui ont été capturées, qui ont été diffusées, qui ont été partagées qui ont été commentées qui ont servi à cela”, a dit Souleymane Ouedrago, alias Basic Soul , artiste musicien et web activiste, membre du “Balai citoyen”.

“ Les réseaux sociaux nous ont donné un peu plus de liberté parce que les médias conventionnels ont leurs règles et parfois, on n’arrive pas à dire ce qu’on veut sur certains médias conventionnels. Mais alors que sur You tube, sur internet, on est libre de dire ce qu’on veut”, a affirmé pour sa part Xuman, rappeur sénégalais et créateur du “Journal Télévisé Rappe”.

La vidéo s’est fait une place de choix dans les contenus les plus consommés en ligne, activistes ou n’importe quels autres internautes deviennent des producteurs de contenus avec des approches aussi diverses.

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