Algérie
Le maréchal libyen Khalifa Haftar a été reçu dimanche à Alger par le ministre des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel qui a rappelé la position de son pays en faveur d’une solution politique au chaos en Libye, a rapporté l’agence APS.
Cette visite intervient au lendemain de l’annonce par le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) contesté par le maréchal, Fayez al-Sarraj, de la libération de l’ancien fief libyen de l’organisation Etat islamique (EI), Syrte.
L’Algérie, pays voisin de la Libye, avait accueilli pendant plusieurs mois des réunions d’adversaires libyens avant la signature, en décembre 2015 au Maroc, d’un accord politique dont est issu le GNA.
Lors de son entretien avec M. Haftar, le ministre algérien a rappelé les efforts de son pays pour “encourager les parties libyennes à atteindre un accord consensuel pour le règlement de la crise”, selon APS.
Outre la menace de l’EI, qui plane toujours sur le pays malgré la perte de leur fief, la Libye est minée par les divisions: deux autorités s’y disputent le pouvoir, d’un côté le GNA basé à Tripoli et de l’autre une autorité rivale dans l’est soutenue par les forces du maréchal Haftar.
Les pays voisins de la Libye “ont le droit de faire partie de la solution à la crise” car ce sont eux qui en subissent “les conséquences”, a pour sa part déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, cité par APS.
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