Burkina Faso
Au moins douze soldats burkinabè ont péri vendredi dans une attaque contre un détachement de l’armée basé dans le nord du pays.
À une trentaine de kilomètres de la frontière malienne, l’attaque la plus meurtrière contre l’armée a été perpétrée par un raid djihadiste. Des hommes lourdement armés ont attaqué le poste militaire de Nassoumbou localité située à 45 km au nord de Djobo, explique, Mohamed Dah, haut commissaire de la province du Soum.
Selon lui, ces hommes enturbannés de drapeaux djihadistes sont arrivés à bord de véhicules pick-up et de nombreuses motos. Ils étaient lourdement armés avec des fusils kalachnikov et des lance-roquettes, ont tiré sur les hangars, les tentes et calciné certains véhicules avant de prendre la fuite. Les autorités burkinabè ont dépêché un renfort sur place. Une source sécuritaire l’affirme sans donner le bilan de cette riposte.
Il s’agit de la seconde attaque visant l’armée depuis le début des attaques jihadistes, dans ce pays. En octobre 2016, la première attaque avait fait six morts – quatre militaires et deux civils. Le chef de l‘État Roch Marc Christian Kaboré a condamné cette attaque. Les attaques jihadistes au Burkina Faso sont surtout concentrées dans le nord du pays. Mais le 15 janvier 2016, un commando de trois assaillants a tué 30 personnes et fait 71 blessés en plein cœur de la capitale Ouagadougou. Une attaque revendiquée par le groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
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