Syrie
Alep se meurt alors que la communauté internationale et ses diplomates tergiversent. Le régime syrien est en passe de reprendre le contrôle de cette ville martyre, avec l’aide de son allié russe.
Une victoire au prix d’atrocités commises contre les civils, de l’aveu même du secrétaire général des Nations unies pourtant si réservé.
Femmes et enfants assassinés, personnel médical massacré, mais ce n’est pas la priorité du chef de la diplomatie russe :
“Si nous tenons compte de nos expériences passées, les activistes utilisent tout cessez-le-feu pour se regrouper, recevoir des renforts de l‘étranger et terroriser plus encore la population pacifique. Trouvons d’abord un accord sur les couloirs que nous devons créer. Nous pouvons en décider très rapidement avec les Américains.”
Washington en doute, par la voie de John Kirby, porte-parole du département d‘État américain :
“Plutôt que d’accepter notre proposition d’une cessation immédiate, les Russes estiment qu’une trêve ne peut entrer en vigueur avant plusieurs jours. En clair, l’assaut du régime et de ses alliés continuera jusqu‘à ce que l’on trouve un accord. Étant donné la situation à Alep, les attaques incessantes contre les civils et leurs infrastructures, ce n’est tout simplement pas acceptable.”
En perdant ses dernières positions à Alep, la rébellion va essuyer son pire revers depuis le début de la guerre en mars 2011. La reconquête totale de la ville offrira au régime le contrôle des cinq principales villes de Syrie avec Homs, Hama, Damas et Lattaquié.
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