Cameroun
Alors que la tension est retombée à Bamenda, la frondeuse capitale de la province anglophone de la region du nord-ouest, Amnesty International dans un communiqué , à la suite de l‘église catholique, condamne “ l’usage abusif de la force à l’origine de la mort de deux à quatre personnes qui manifestaient” jeudi dernier.
“Les autorités du Cameroun doivent faire la lumière sur les circonstances de ces meurtres et blessures en menant immédiatement des enquêtes approfondies, impartiales et éfficaces. Ceux qui sont raisonnablement soupçonnés de responsabilité pénale pour ces décès doivent être traduits en justice », a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheure d’Amnesty International pour l’Afrique centrale.
“ Répondre à la violence par la violence risque d’enflammer une situation déjà tendue et mettre en périle des vies” a prévenu la responsable d’Amnesty International.
Le 8 décembre dernier, des manifestations visant à empêcher un meeting du parti au pouvoir ont dégénéré à Bamenda…Tout cela dans le prolongement d’une serie de contestations dans plusieurs villes du nord et du sud-ouest anglophone. Objectif: une plus grande prise en compte des spécificités de ces régions dans le système judiciaire et scolaire notamment.
Les autorités parlent d’une récupétation des extrémistes anglophones; favorables à la sécessession de cette partie du Cameroun. Yaoundé rejette catégoriquement toute idée de sécession.
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