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RD Congo : un second dialogue entre Rassemblement et pouvoir en vue

République démocratique du Congo

Sous les auspices de l‘église catholique congolaise, un second dialogue entre l’opposition radicale et la majorité présidentielle se tiendra d’ici la fin de la semaine en vue de désamorcer les tensions avant le 19 décembre, veille de la fin du second et dernier mandat du président Joseph Kabila.

La Conférence épisocale nationale du Congo (Cenco) a quasiment achevé ses consultations avec les membres de l’opposition, ceux ayant participé au dialogue de la Cité de l’Union africaine et ceux l’ayant boycotté. Parmi eux, les partis réunis sous la bannière du Rassemblement tenu par le leader de l’opposition, Étienne Tshisekedi.

De l’autre côté, la Cenco a rencontré l’assentiment de la majorité présidentielle qui se dit ouverte à un autre dialogue. Mardi, le chef de l‘État congolais, Joseph Kabila recevait les évêques catholiques pour s’enquérir de l’avancée des consultations.

Ce seront donc dix délégués de chaque côté qui prendront part à ces négociations censées débuter ce vendredi pour prendre fin deux jours plus tard. Il sera notamment question d‘évoquer le processus électoral, dont ses séquences, le calendrier et le financement. Autres points prévus, le fonctionnement des institutions pendant la transition et les mesures de décrispation politique.

Sollicité par l‘église catholique congolaise, ce second dialogue ambitionne de faire tomber les tensions alors que la République démocratique du Congo se rapproche de la date fatidique du 20 décembre censée mettre un terme au second et dernier mandat de Joseph Kabila, selon la Constitution.

Mais en cas d‘échec des pourparlers, le Rassemblement menace d’appeler à des manifestations le 19 decembre afin de faire partir Joseph Kabila qu’une décision de la Cour constitutionnelle et l’accord politique d’octobre 2016 ont autorisé à rester en fonction jusqu‘à la tenue des élections prévues à une date interminée.

Mardi, le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa qui avait justifié le report des élections pour des questions logistiques et financières, a sollicité 1,8 milliards de francs CFA pour l’organisation des élections. Un montant qui doit être livré par l‘État et les partenaires internationaux de la RDC.

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