Nigéria
Il l’avait promis, il l’a fait. Ce jeudi, le dramaturge nigérian Wole Soyinka a annoncé qu’il avait jeté sa carte verte qui lui servait de permis de résidence permanente aux États-Unis.
“Je l’ai déjà fait. (…) j’ai fait ce que j’ai dit que je ferai”, a déclaré l‘écrivain à Johannesburg, en marge d’une conférence sur l‘éducation. Un acte en réaction à la victoire de Donald Trump sur lequel l‘écrivain avait peu misé lors du scrutin américain. Il avait toutefois promis que si l’homme d’affaires gagnait, ce qui est “improbable”, il se débarasserait de sa carte verte et rentrerait au Nigeria.
Aujourd’hui, c’est chose faite. “Quand j’ai fini (mes cours), j’ai jeté la carte et je me suis réinstallé” de façon permanente au Nigeria, a-t-il poursuivi.
Le premier Africain à recevoir le prix Nobel de la Littérature en 1986, craignait pour la politique d’immigration de Donald Trump. On prête en effet à ce dernier de nombreuses déclarations hostiles aux migrants. “Ça me faisait horreur de penser à ce qui allait se passer avec Trump” à la Maison Blanche, a-t-il ajouté.
Pour autant, Wole Soyinka n’entend pas décourager les candidats à l’immigration, “des Nigérians ou quiconque” à postuler pour une carte verte, qui accorde le statut de résident permanent aux États-Unis.
Avant l‘élection de Donald Trump, Wole Soyinka était très bien intégré à société américaine. Il était notamment professeur dans de nombreuses universités du pays dont celle d’Havard.
Dans les années 60, Wole Soyinka avait passé 22 mois en prison pendant la guerre civile au Nigeria.
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