Gambie
À la veille de l‘élection présidentielle en Gambie, la mobilisation contre le régime ne faiblit pas. Après 22 ans sous la poigne de fer du Président sortant Yahya Jammeh, une partie de la population aspire au changement, et le fait savoir.
Depuis deux semaines, la capitale, Banjul, connaît d’importants rassemblements en faveur du leader de l’opposition Adama Barrow.
Des manifestations autorisées de manière exceptionnelle durant la campagne, mais déjà formellement interdites par Yahya Jammeh après les élections de Jeudi.
“Il n’y a aucune raison de protester” car l‘élection qui doit se tenir jeudi ne peut pas être truquée, et de toute façon, “dans ce pays, nous n’autorisons pas les manifestations”, a-t-il déclaré.
Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, Yahya Jammeh sera confronté à un véritable défi dans les urnes, face à une opposition qui fait bloc autour de son candidat. Pas assez pour déstabiliser le président gambien qui se voit déjà réélu.
“Ils (l’opposition) ne gagneront pas”, a ajouté l’actuel président lors de son dernier meeting électoral à Banjul devant des milliers de partisans vêtus de vert.
Depuis des mois les frustrations nées des difficultés économiques, et de la répression systématique des voix dissidentes s’exprime de plus en plus ouvertement dans le pays. Jeudi, 890.000 gambiens sur une population totale de 2 millions, sont appelés à désigner par les urnes, celui ou celle qui les dirigera pour les cinq prochaines années.
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