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Guinée-Bissau: les serpents envahissent des îles paradisiaques

Guinée-Bissau

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les morsures de serpents constituent “un problème de santé publique négligé dans de nombreux pays des régions tropicales et subtropicales”. Près d’un million de personnes sont mordues par des serpents chaque année et 20.000 en décèdent, d’après les chiffres de la Société africaine de Vénimologie

Deux petites plaies, typiques d’une morsure de serpent. Gina s’est fait surprendre sur un sentier il y a trois mois. La douleur n’est toujours pas partie. Gina en est une victime.

Il m’a mordu mais je ne l’ai pas vu. Je pensais que c’était un bout de bois. J’ai regardé et j’ai vu que le sang coulait. On a dû me porter chez moi, car je ne pouvais plus marcher.

D’après la Société africaine de Vénimologie, près d’un million de personnes sont mordues chaque année en Afrique, et plus de 20.000 victimes n’y survivent pas.

Sur l’île de Soga, dans l’archipel sauvage des Bijagos, en Guinée-Bissau, on trouve vipères, cobras et ou encore de redoutables mambas qu’on appelle ici “cacuba”.

J’ai connu des gens mordus par des serpents qui sont morts. Les ‘cacuba’ sont les plus venimeux, le plus souvent quand ils te mordent, tu ne survis pas. Ils sont souvent dans les arbres et les feuilles de palmier. “ Explique Cacutus Avis, habitant de l‘île.

Dans l’archipel, seule l‘île de Bubaque a un hôpital. En cas d’incident, il faut plus de cinq heures pour rejoindre par la mer, la capitale Bissau par la mer. Les victimes n’ont pas souvent le choix.

Les victimes vont souvent sur l’île de Formosa qui est réputée pour ses guérisseurs. On fait tremper des racines dans de l’eau puis on leur faire boire le breuvage. “ Ajoute le chef du village d’Eticoba, sur l’île de Soga.

Faute de demande, des groupes pharmaceutiques ont arrêté la production de certains sérums, provoquant une hausse des prix et rendant ces traitements inabordables pour les plus démunis. L’OMS espère aujourd’hui susciter l’intérêt de nouveaux laboratoires pour le marché africain, dont le potentiel s’estime à 40 millions d’euros

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