Mali
Faire revivre les cultures maliennes et africaines, capter l’attention des populations les plus reculées, c’est l’essence du festival ‘‘DENSE BAMAKO DANSE’‘ dont la 13 ème édition vient de refermer ses portes à Bamako au Mali.
Art de rue, mouvements d’ensemble, gymnastiques… Le rendez-vous chorégraphique, festival de fabrication et de création, selon les mots de sa directrice, a fait un honneur particulier à la femme. Au-delà de la simple histoire et des sentiments que véhiculent ces différentes chorégraphies, le questionnement autour de la place de la femme d’aujourd’hui est plus présent. JENNY MEZILE est danseuse chorégraphe venue de la Côte d’Ivoire.
‘’ Je passe d’un personnage qui pour moi est unecible fragile ou sensible ccommeon les identifie. La fille qui va en boite de nuit, qui porte des robes sexy, qui danse du coupé-décalé et puis un jour quelqu’un va venir lui dire que ta vie n’est pas ça, tu as tout raté’‘ .
Une vie pas toujours facile que celle vécue par les femmes africaines, soumises à plusieurs maux : excision, mariage forcé, précoce, grossesses indésirées… Le festival se veut également un espace éducatif pour la femme et la jeune fille, parfois victimes d’une société barbare. BIBABTA IBRAHIM MAÏGA est une danseuse malienne.
‘’ tout à coup, tout bascule. C’est ce que je me dis. Une vie heureuse, normale qui tout à coup s’est transformée en cauchemars. C’est une histoire de femmes, surtout de femmes africaines… Et aussi un peu de vécu ‘’
Les spectacles choisis interrogent les réalités sociales, la religion, la perception de la femme dans la société contemporaine, selon sa directrice Kettly Boer qui veut également y prôner la paix et l’amour.
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