Soudan
La signature de l’accord entre la branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N) et les Nations s’est déroulée à Genève.
Mettre définitivement un terme au phénomène des enfants-soldats dans les conflits qui traversent le Soudan. C’est l’ambition affirmée du président du SPLM-N et de la Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés. Malik Agar et Leila Zerrougui ont signé un plan d’action au siège des Nations unies en Suisse. Le document devrait entre autre permettre aux experts de l’ONU de se rendre dans les régions concernées pour dresser un état des lieux et vérifier si des enfants étaient utilisés ou enrôlés par le SPLM-N.
Une disposition qui ne pose pas problème au groupe rebelle, selon Malik Agar. L’ancien gouverneur du Nil Bleu converti en chef du SPLM-N précise toutefois que « le gouvernement ne donne pas accès à l’ONU pour aller dans ces régions ».
Mme Zerrougui a annoncé aux journalistes que les Nations unies finalisaient un accord similaire avec trois autres groupes rebelles au Darfour – le Mouvement pour la justice et l‘égalité (JEM), l’Armée de libération du Soudan-Abdel Wahid Nour (SLA-AW) et le groupe Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi.
Dans son dernier rapport, couvrant 2015, Mme Zerrougui fait état de seulement quelques dizaines de cas d’enfants recrutés de force ou utilisés par les forces armées et rebelles au Soudan.
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