Nigéria
Banki, située au nord du Nigeria, qui fait frontière avec le Cameroun. Cette ville revient de loin. Elle sort de l’enfer de Boko Haram, la tristement célèbre secte islamiste, dont elle était captive en 2014. Aujourd’hui, Banki est devenu un refuge.
Yagana, âgée de 18 ans et mère d’une fillette et résidente de Banki raconte : “alors que nous fuyions, Boko Haram nous a arrêtés. Ils ont frappé mon mari et l’ont enlevé.”
Aujourd’hui libérée de la boucherie des hommes d’Abubakar Shekau, la jeune femme rêve de retrouver son homme.
“Je rêve encore de mon mari. La vie est difficile sans lui, je n’arrive pas à me défaire de son image”, avoue-t-elle.
20.000 déplacés tentent tant bien que mal de survivre dans cette ville. C’est en 2015 que l’armée nigériane est venue à bout des fondamentalistes, qui imposaient leur loi à Banki.
AbdulKadir Musse, coordonnateur principal des urgences de l’UNICEF : “pour l’instant, le problème alarmant que nous constatons dans tous les camps de déplacés internes est l’accès à la nourriture. Les gens n’ont pas pu cultiver durant ces deux dernières années, ils n’ont toujours pas accès à leurs champs de culture et il n’y a pas … Tous les moyens de subsistance sont perdus ! C’est pourquoi nous voyons des taux élevés de malnutrition. “
Les pourparlers entre le gouvernement nigérian et les terroristes ont visiblement échoué, au vu des récents bombardements de positions des islamistes, par l’armée de l’air du Nigeria.
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