Maroc
Parce qu’ils voulaient s’exprimer d’une seule voix, une quarantaine de chefs d‘État africains se sont réunis en marge de la COP22 à Marrakech ce mercredi.
Au coeur des discussions, la recherche de solutions pour préserver un Continent fortement pénalisé par les changements climatiques, mais qui doit malgré tout poursuivre son développement.
Des projets prioritaires ont été identifiés, comme la grande muraille verte censée lutter contre l’avancée du désert qui trace son chemin depuis le Sénegal et jusqu‘à Djibouti sur près de 7600 km
.
Autre urgence, la création d’un fonds bleu annoncé par le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, pour sauvegarder le bassin du Congo, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.
Mahamadou Issoufou, a quant à lui tiré la sonnette d’alarme concernant la situation dans le bassin du lac Tchad qui occupe aujourd’hui moins de 10% de sa superficie d’origine.
« Il faut mettre en place des plans de développement et d’adaptation pour ce lac afin d’éviter une catastrophe écologique et humanitaire », prévient le président du Niger.
Au delà de l’enveloppe prévue à partir de 2020 par les accords de Paris, les africains veulent mobiliser le secteur privé pour financer ces projets qui seront présentés lors du sommet de l’Union Africaine en janvier prochain.
Selon des estimations récentes de la banque mondiale, 5 à 10 milliards de dollars par an seraient nécessaires pour relever le défi climatique en Afrique… ils pourraient atteindre 20 à 50 milliards par an à l’horizon 2050.
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