Gambie
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a reçu la notification de la Gambie, signifiant son retrait de la Cour pénale internationale. L’information a été confirmée ce lundi par Farhan Haq, porte-parole des Nations unies.
L’organisation internationale a accusé réception du courrier le 10 novembre, mais le retrait de la Gambie de la CPI ne prendra effet que dans un an, à la même date.
La Gambie devient ainsi le troisième pays à quitter la Cour, après le Burundi et l’Afrique du Sud, qui ont quant à eux notifié leur retrait depuis le mois d’octobre.
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— Evelyne Maniragaba (EvelyneMani) 14 novembre 2016UNofficially acknowledges the #Gambia #ICC withdrawal on November 10, 2016. pic.twitter.com/EUM6s0ZfAo
Dans son réquisitoire contre la CPI, le ministre gambien de l’Information avait notamment accusé le 24 octobre dernier l’institution judiciaire de “persécution envers les Africains, en particulier leurs dirigeants”.
Originaire de la Gambie, l’actuelle procureur de la Cour, Fatou Bensouda ne s’inquiète pas pour autant de ces retraits de pays africains et estime que le départ de son pays – qui a soutenu sa candidature à la CPI – n’est en rien une sanction contre elle.
Pour l’ancienne ministre gambienne de la Justice, la CPI n’est pas en crise, mais fait plutôt “un pas en arrière”. Elle affirme que plusieurs pays “ont renouvelé leur engagement en faveur de la CPI”.
D’autres personnalités comme Ban Ki-moon ont par contre estimé que ces départs pourraient “envoyer un mauvais message sur l’engagement de ces pays à la justice”.
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