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Afrique du Sud : six candidats pour succéder à Jacob Zuma à la tête de l'ANC

Afrique du Sud : six candidats pour succéder à Jacob Zuma à la tête de l'ANC

Afrique du Sud

Le secrétaire général du parti au pouvoir a confirmé l’information tout en indiquant qu’un accord a été obtenu sur la nécessité d’un « débat ouvert ».

Le Congrès national africain (ANC) s’apprête à tourner la page Jacob Zuma dès décembre 2017. Le secrétaire général du parti Gwede Mantashe a indiqué que six candidats s‘étaient déjà manifestés pour briguer la présidence nationale de la formation politique. S’il n’a pas dévoilé les identités des protagonistes, il affirme que le président sortant Jacob Zuma ne figure pas parmi ces personnalités. « Je ne pense qu’il va se présenter pour un troisième mandat, a avancé M. Mantashe. Ce serait une erreur ».

Selon lui, l’absence du président Zuma de la compétition n’est pas du domaine de la règle non écrite. Il s’agit bel et bien d’une réalité puisqu’en tout état de cause, le président national de l’ANC est le candidat du parti pour la présidentielle. Pourtant, Jacob Zuma consomme son second mandat à la tête du pays. Et conformément à la Constitution, il ne peut plus se présenter à sa propre succession.

L’ouverture des candidatures pour les primaires intervient alors que M. Zuma fait face à une fronde parmi ses partisans à la fois sur le front politique et sur le front des affaires.

Candidats naturels

Le parti a connu sa pire élection municipale depuis la fin du régime raciste et son arrivée au pouvoir. Un résultat qui fait suite à l’implication de Zuma dans des affaires de corruption et de trafic d’influence. La médiatrice de la République a publié un rapport la semaine dernière dans laquelle elle suggère que l’influente famille Gupta a pu influencer la nomination de certains ministres du fait de ses relations particulières avec Jacob Zuma et son fils.

L’ouverture des primaires au sein de l’ANC s’inscrit dans un mouvement généralisé de défiance vis-à-vis du président et de l’administration du parti. Dans cette configuration, des personnalités comme la présidente sortante de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma ou le vice-président de la République et de l’ANC Cyril Ramaphosa ne peuvent plus être considérées comme des « candidats naturels » du parti.

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