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Guinée-Bissau : les tensions se ravivent

Guinée-Bissau : les tensions se ravivent

Guinée-Bissau

De fortes tensions ont été ressenties ce vendredi 11 novembre dans les rues de la Guinée-Biassau. Des centaines de personnes qui exigent le départ du président José Mario Vaz et l’organisation d‘élections générales ont investi la devanture du palais de la République.

L’initiative est de “Citoyens conscients et non conformes”, un nouveau mouvement qui veut donner de la voix dans la société civile bissau-guinéenne alors que le pays traverse une grave crise politique et institutionnelle depuis près d’un an.

Devant le palais de la République, ces citoyens en colère ont scandé des slogans hostiles au numéro un du pays, José Mario Vaz. “En démocratie c’est le peuple qui commande” ou encore “À bas la tyrannie. Basta ! [Ça suffit]”.

La marche qui s’est déroulée sans incident n’est que le premier acte d’une série de protestations dont les prochaines étapes devraient se tenir le lundi, mardi et mercredi. “ Nous allons poursuivre la marche jusqu’à ce qu’il y ait une décision finale du président de la République “, a prévenu le coordinateur de la marche.

>>> LIRE AUSSI : Ellen Johnson Sirleaf en Guinée-Bissau : un autre recours à la crise politique dans le pays

Des mouvements d’humeur qui illustrent des divisions dans le pays. En effet, la Guinée-Bissau est sous le joug d’une crise politique née de querelles intestines au sein du Parti africain pour l’indépendance de la guinée et du Cap-Vert (PAIGC), au pouvoir, depuis l‘éviction en août 2015 de Domingos Simoes Pereira du poste de Premier ministre, par José Mario Vaz.

Les cadres du parti remettent notamment en cause l‘éjection ou la nomination d’un Premier ministre par le chef de l‘État estimant que la Constitution ne lui confère pas ce droit. Alors quand le 26 mai José Mario Vaz décide de nommer Baciro Ja comme nouveau Premier ministre, la crise implose.

Depuis, les députés du PAIGC refusent de siéger au Parlement. Des médiations tentées par des chefs d‘État de la sous région n’ont pas changé grand chose, même si les parties en conflit ont donné leur accord de principe pour la désignation d’un Premier ministre de consensus. En la concrétisation de cette promesse, c’est le statu-quo.

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