Guinée équatoriale
Le gouvernement équato-guinéen a réagi suite à l’ouverture en Suisse d’une enquête dans laquelle le fils du président Teodoro Obiang est soupçonné de “blanchiment d’argent”.
Après la France, c’est la Suisse qui a décidé de s’intéresser de très près aux revenus et biens de Teodoro Obiang Nguema dit Teodorin, le fils du président équato-guinéen. Pour Malabo, cela relève tout simplement de la “conspiration”.
Lundi soir, un communiqué du gouvernement a pointé sans faux fuyant certaines institutions françaises et suisses qui mènent “de manière délibérée, les derniers jours, une campagne médiatique féroce pour dénigrer l’image internationale du vice-président de la Guinée équatoriale”.
Promu premier vice-président de la Guinée équatoriale en juin dernier, Teodorin Obiang fait actuellement l’objet d’une enquête en Suisse. La justice genevoise a notamment annoncé le 3 novembre avoir procédé au séquestre de 11 véhicules de luxe appartenant à Teodorin Obiang Nguema, que les autorités suisses soupçonnent de “blanchiment d’argent”.
A Malabo, on nie ces accusations encore que ces véhicules n’appartiendraient pas au fils du président. Les véhicules placés sous séquestre “appartiennent à une entreprise équato-guinéenne (…) Nous exigeons de rendre immédiatement ces véhicules à l’entreprise de la Guinée équatoriale qui est la vraie propriétaire de ces derniers”, a enjoint le texte.
En plus de ces nouvelles accusations en Suisse, Teodorin Obiang doit aussi faire face à la justice française qui l’accuse de s‘être bâti indûment en France un patrimoine considérable. Une affaire dite de “biens mal acquis” pour laquelle il sera jugé à partir du 2 janvier à Paris.
Pour le gouvernement équato-guinéen, certaines institutions françaises et suisses agiraient de conivence pour influencer une décision de la Cour internationale de justice (CIJ). Cette dernière a en effet été saisie par la Guinée équatoriale pour sommer Paris d’abandonner les poursuites contre son vice-président. L’analyse de cette requête est en cours.
Dans son communiqué, Malabo parle du reste d’un “complot médiatique” orchestré par la France “au moment où les juges de La Haye doivent prendre une décision” ; un “complot” auquel collaboreraient “les médias et différentes institutions suisses”.
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