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En réunion de haut niveau sur la crise libyenne, l'UA insiste sur une solution politique

En réunion de haut niveau sur la crise libyenne, l'UA insiste sur une solution politique

Libye

Les chefs d‘État et de gouvernement des pays voisins de la Libye se sont réunis ce mardi à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne pour tabler sur la crise libyenne qui dure depuis maintenant cinq ans, après la chute de Mouammar Kadhafi.

Ce sommet auquel étaient représentées les cinq régions du continent – entre autres les présidents du Soudan, du Congo-Brazzaville, du Niger, de l’Afrique du Sud ou encore de l’Ouganda – a entériné la position du continent de n’admettre aucune ingérence étrangère et intervention militaire dans la crise libyenne.

The Presidents of Congo & Niger are participating in #AU High-Level mtg on #Libya; all 5 regions of the Continent are represented at the mtg pic.twitter.com/zElq9DormY

— African Union Peace (@AU_PSD) 8 novembre 2016

Le président en exercice de l’Union africaine, le chef de l‘État tchadien Idriss Déby Itno a de fait rappelé que la seule issue possible à la situation en Libye est le dialogue politique. Une voix sur laquelle est déjà engagé le pays à travers la transition en cours, a-t-il rappelé.

Pour la présidente de la Commission de l’UA, l’urgence est d’autant plus réelle que le peuple libyen est le plus touché par cette guerre. Elle évalue à 2,4 millions, les Libyens qui ont actuellement besoin en urgence d’une aide alimentaire.

As Africans none of us can rest as long as our sis/bros in #Libya r suffering; 2.4 mln Libyans need humanitarian assistance: Dr.DlaminiZuma pic.twitter.com/es43ohsCIu

— African Union Peace (AU_PSD) 8 novembre 2016

#AU remains convinced that there is no military solution to Libyan crisis; transition process must get back on track: President Idriss Déby pic.twitter.com/M4YzJBLaMl

— African Union Peace (@AU_PSD) 8 novembre 2016

A côté de cela, il faut compter les pays voisins de la Libye qui sont eux-aussi soumis à la menace grandissante des groupes armés qui pullulent principalement dans le pays et ses environs depuis la révolution de 2011.

L’organisation africaine a d’ailleurs félicité ces pays pour leurs efforts afin de juguler cette crise dont les effets prennent une ampleur considérable.

En octobre dernier, ce sont les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye qui étaient autour de la table, à Niamey pour réfléchir sur une issue de sortie de crise en Libye. Là-bas encore, le message était le même : soutenir l’accord politique libyen et s’opposer à toute ingérence étrangère et intervention militaire.

Depuis la mort de Mouammar Kadhafi qui a suivi l’intervention d’une coalition armée internationale, la Libye s’est effondrée. Des groupes djihadistes dont l‘État islamique ont profité de l‘état de chaos pour prendre le contrôle de certaines villes stratégiques.

En dépit de l’installation d’un gouvernement d’union nationale soutenu par la communauté internationale, l’atmosphère est toujours morose dans le pays. Mais, aujourd’hui, au-delà de la Libye, c’est presque toute l’Afrique qui subit les retombés de la révolution de 2011, surtout au plan sécuritaire.

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