Afrique du Sud
Alors que la pression monte et que les appels à la démissions contre lui se multiplient, Jacob Zuma sort enfin de son silence.
Pour sa première apparition publique depuis la publication d’un rapport sur des accusations de trafic d’influence exercé par la puissante famille Gupta dans la désignation de membres du gouvernement, le président sud-africain s’est montré plutôt serein et ferme envers ses détracteurs. Face à l’agitation suscitée par l’enquête, Jacob Zuma a apporté une réponse pour le moins provocatrice. « Même si je devais être arrêté aujourd’hui, je suis habitué à être emprisonné. J’ai été en prison pendant 10 ans, vous ne me ferez pas peur avec la prison », a soutenu M. Zuma, devant des centaines de ses partisans réunis samedi devant sa maison dans la province du Kwa-Zulu Natal.
Impliqué dans plusieurs scandales ces derniers mois, Jacob Zuma dénonce l’absence d’un espace propice à un débat démocratique. « Il n’y a plus de place pour le débat démocratique. Le seul espace qu’il y a est pour les arguments de la Cour par les avocats. Cela ne veut pas dire démocratie, c’est une mauvaise interprétation de la démocratie », accuse le chef de l‘État sud-africain.
Suite à la publication du rapport accablant, l’opposition parlementaire a déposé une motion de défiance contre le président Zuma. Demande qui sera examinée le 10 novembre prochain.
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