Niger
Les éleveurs et agriculteurs se sont de nouveau affrontés au Niger. Cette fois, ils laissent au moins 18 morts et plus d’une quarantaine de blessés dans la région de Tahoua (ouest), ainsi que de nombreuses maisons incendiées, informe un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Un élu local qui s’est confié par téléphone à l’AFP décrit des affrontements “d’une rare violence… barbares” dont les victimes sont à majorité des femmes et des enfants.
Des raisons qui expliquent ce déferlement de violence, des bovins et un champ. A en croire ce responsable local, les affrontements “à l’arme blanche ont éclaté dans la matinée, lorsqu’un troupeau de bovins appartenant à un éleveur a dévasté un champ de céréales”. “C’est la mort du propriétaire du champ, dans une première altercation, qui a mis le feu au poudre”, a-t-il ajouté.
Le ministère de l’Intérieur a cependant annoncé un retour au calme grâce notamment “au déploiement des forces de défense et de sécurité”, et “des patrouilles pour assurer la sécurité des biens et des personnes”.
Il a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête afin de faire répondre de leurs actes, “tous les coupables” de “ces actes atroces”.
Au Niger, les altercations entre éléveurs et agriculteurs sont monnaie courante, surtout pendant la période des récoltes qui coïncide également avec les mouvements du bétail vers les grandes aires de pâturage.
En novembre 2014, ce sont 10 personnes qui ont été tuées et 13 autres blessées lors d’une bagarre entre éleveurs Peuls et agriculteurs haoussa près de Birni-N’koni, dans la même région de Tahoua.
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