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Afrique-FMI : réductiion des déficits

FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) affirme que les exportateurs africains de pétrole et de produits de base devraient supprimer les subventions et augmenter les taxes pour faire face à la croissance la plus lente observée depuis plus de deux décennies.

Le fonds basé à Washington a réduit sa prévision de croissance de 2016 pour l’Afrique subsaharienne de plus de moitié soit 1,4 % contre 3% initialement prévu.

Le directeur du département afrique du FMI, Abebe Selassie a déclaré que la croissance pourrait commencer à se redresser l’année prochaine et atteindre 3%, si et seulement si les économies effectuent des réformes budgétaires.

Selon Abebe Selassie “le principal risque est de savoir si les pays vont pouvoir faire les ajustements budgétaires nécessaires. Si non, je crains que leurs vulnérabilité augmente et que la faible performance économique que nous avons notée jusqu‘à présent pourraient devenir encore plus difficile”

La croissance a augmenté de plus de 5 % au cours de cette décennie, ce qui a contribué à la baisse des prix des matières premières. Mais elle est maintenant entraînée par 23 nations qui dépendent des ressources comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola.

Le Nigeria, qui est dans sa première récession depuis plus de 20 ans, a cherché à élargir son assiette fiscale, pour compenser la baisse des revenus causée par la chute des prix du pétrole.

“Maintenant, la bonne chose pour le Nigéria, c’est qu’il a un très faible niveau de la dette, donc le Nigeria est un pays où si nous avons une cohérence et surtout dans la politique, cela lui permettrait d’obtenir un financement pour soutenir progressivement l’ajustement,” a ajouté Abebe Selassie

Selon Selassie, les pays africains doivent équilibrer la dette commerciale, avec d’autres formes moins coûteuses de financement des institutions de développement.