Nigéria
Le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné ce lundi l’ouverture d’une enquête après des révélations de l’ONG Human Rights Watch (HRW) accusant des policiers et soldats nigérians d’avoir abusé sexuellement de victimes de Boko Haram.
Muhammadu Buhari s’est notamment dit “choqué” de ces révélations de nature à ternir l’image de l’armée nigériane et a enjoint le chef de la police et les gouverneurs d‘État d’immédiatement ouvrir une enquête pour faire la lumières sur ces allégations.
Ce lundi, l’ONG américaine Human Rights Watch a déclaré avoir interrogé 43 femmes et filles à Maiduguri, la capitale de l‘État de Borno. Ces femmes, victimes de la secte islamiste Boko Haram, auraient été victimes de viols par des policiers ou soldats, dans des camps de déplacés.
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Le rapport fait également cas de victimes de ces soldats abandonnées après qu’elles ont contracté une grossesse.
Ce n’est pas la première fois que HRW met à l’indexe l’armée nigériane. En avril, l’organisation dénonçait des exécutions sommaires de l’armée nigériane contre la minorité chiite. Quelque 350 musulmans de cette communauté ont été abattus fin 2015 par l’armée, selon un rapport de l’ONG.
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