La France veut renforcer sa présence dans l'économie ghanéenne dans le futur

Le Premier ministre français Manuel Valls a profité de son passage au lycée français d’Accra pour défendre la volonté de son pays de participer à l’animation de la croissance ghanéenne.

À l’entendre, les entreprises françaises ont tout à gagné à accompagner les initiatives d’avenir dans un pays où près de 40 % de la population a moins 20 ans.

« Il faut identifier les projets futurs, positionner la France comme l’un des principaux bailleurs de fonds du Ghana, a confié M. Valls. Il y a – pour résumer les choses – un gisement d’affaires pour les entreprises, pour les grandes entreprises présentes, pour les PME, dans le domaine de la téléphonie bien sûr, dans les biens d‘équipement et dans les biens de consommation ».

Le Ghana est la deuxième étape d’une visite en Afrique de l’Ouest qui a mené le Premier ministre français au Togo et qui doit le conduire en Côte d’Ivoire.

En plus de l‘économie, le voyage de Manuel Valls dans la sous-région est également marqué par la tribune qu’il a publiée dans des médias français et britannique et dans laquelle il rejette toute possibilité, pour la France, de procéder à des indemnisations matérielles pour l’esclavage.

Une réponse sans concessions aux activistes qui souhaitent placer la question sur un pied d‘égalité avec les réparations accordées aux victimes de l’holocauste.